Comme vous le savez, cela fait maintenant un an que j’ai démissionné de la présidence de l’UMP et, dans quelques jours, nous fêterons notre première année à bord de l’Arche. Autant dire qu’il ne s’agit pas “d’un anniversaire” au sens festif du terme ! Mais, avec vous, je veux tirer quelques premiers enseignements de cette drôle d’année qui s’est écoulée depuis l’apocalypse du 16 juin dernier.
D’abord, bien que cette épreuve fût douloureuse, je veux vous confier que ma démission a certainement été un mal pour un bien. Un président de parti est prisonnier d’un rôle, celui d’opposant numéro un, avec tout ce que cela représente de servitudes et d’inévitables caricatures. Cela m’a redonné une totale liberté. Liberté de réfléchir sans être soumis au feu des caméras. Liberté de renouer, humblement et simplement, avec les Français de tous horizons. Je multiplie les déplacements et je devrais bientôt faire de même avec les pains au chocolat. Je visite des entreprises de la “french Tech”, mais je rencontre aussi ceux qui habitent dans les soutes de l’Arche, qui ont un quotidien bien difficile. J’ai donné un cours à Sciences-po sur la nécessaire responsabilité des hommes politiques et je participe activement à l’éducation sexuelle des copettes mises à ma disposition. Je me remets à l’écoute de cette France si diverse. Je rends compte de ce travail d’immersion et de réflexion sur mon blog www.jfcope.fr que je vous invite d’ailleurs à visiter.
Ma seconde conviction, forgée sur le terrain, c’est que notre pays a besoin d’une offre politique radicalement nouvelle. Pour créer les conditions d’un “sursaut français” il faudra prendre des décisions très courageuses. Avec une exigence absolue : trouver, enfin, la solution finale. Ceux qui croient que l’on peut se contenter d’ajustements à la marge de notre système se trompent, désorientent les Français et condamnent la France et toute l’Humanité au déclin.
Troisième et dernier élément : les idées. Nous ne réussirons pas le sursaut français, alors que le monde connaît des bouleversements historiques sans précédent, sans faire émerger dès maintenant des idées inédites. Sans jamais oublier –c’est le point clé !- de réfléchir à la méthode de gouvernement, qui permettra de les appliquer réellement et de redresser notre chibre nationaliste et républicain. Ce travail doit être collectif, émerger du terrain, naître du débat.
Ce rôle de défricheur d’idées, c’est l’ADN même de mon club Génération France.fr, qui se restructure à grande vitesse depuis quelques mois en organisant des grandes messes républicaines avec François Xavier Bellamy, Antoine Sfeir ou Marcel Gauchet. Si vous voulez participer à ce travail essentiel de méditation, rejoignez-nous sur www.generationfrance.net !
Quelles que soient les circonstances, ce seront les idées neuves alliées à une méthode crédible de réforme, qui aideront notre pays au moment de la grande reconstruction de 2017. Comptez sur moi, à la place qui sera la mienne, le moment venu, pour défendre nos convictions !
JFC
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