mercredi 20 mai 2015

Un véritable festival de connes


Depuis 1946, c’est la première fois que le festival n’a pas lieu à Cannes. En effet, suite à l’apocalypse de juin dernier nous ne pouvions plus organiser un tel événement à l’extérieur de l’Arche de Copé. C’est donc sur le pont C que se déroule ce festival qui contribue au rayonnement culturel de la France dans toute l’Arche.

En revanche, pas de marche à monter cette année mais un monte-escalier. Etant donné l’âge canonique de nos grands acteurs botoxés, ce n’est pas une si mauvaise chose. C’est Catherine DENEUVE qui a été la première à profiter de ce monte-escalier de la croisette : elle était ravie. Il faut dire qu’elle sortait d’un véritable calvaire avec le tournage de son dernier film… voici ce qu’elle a déclaré :


« Sur le tournage de la Tête haute, à Dunkerque, je ne peux pas me vanter d'avoir écumé les boîtes de nuit. Ça m'a semblé d'une tristesse, cette ville ! C'est un port, certes, mais ce qui marche vraiment, ce sont les cigarettes et l'alcool. »


Avant d’ajouter :


« Ah bon, François Weyergans habite dans les alentours ? Cet homme a une grande vie intérieure ! »


Quelle classe ! On reconnait bien là notre Catherine DENEUVE nationale… Je me souviens de son premier grand rôle dans ce film génial récompensé à Cannes : les parapluies de Cherbourg… Quel film ! Ce n’est pas une Nabilla qui aurait pu tourner dans ce chef d’œuvre de mauvais gout.  Il est évident que ce n’est pas non plus à Dunkerque que l’on aurait pu tourner ce genre de film ! Je trouve que Catherine DENEUVE a raison et que ses propos étaient relativement modérés. En effet, elle aurait pu facilement ajouter aux cigarettes et à l’alcool, l’inceste, la pédophile et le chômage. Pas besoin d’avoir une grande vie intérieure pour s’en rendre compte ! Même les supporters du PSG connaissent cette réalité, c’est vous dire si elle est accessible !


En parlant de connes et de leur festival, n’oublions pas de saluer l’aveu de Valérie TRIERWEILER concernant ses relations avec le flan au caramel qui nous dirige temporairement : « Je n'ai jamais cessé d'être journaliste ». On comprend mieux ce qu’elle faisait avec lui et cela remet en perspective le professionnalisme de cette journaliste d’investigation : prête à tout pour décrocher le scoop, elle n’a pas hésité à introduire le gland de François dans sa bouche afin de lui soutirer des informations. Cela reste du journalisme, au même titre que quand Jean-Pierre ELKABBASH interviewe Saint Nicolas. En revanche je ne sais pas si elle avale aussi bien que Jean-Pierre et j’espère que nous en saurons plus dans son prochain livre.


Rachida DATI ne sera pas sur la croisette cette année... En effet, depuis qu’elle n’est plus garde des sots, ses revenus ont considérablement chuté : elle ne parvient même plus à payer sa cotisation au groupe UMP, c’est vous dire. Terminé les carrés Hermès pour langer sa fille, Rachida doit désormais se contenter de Fendi… Heureusement qu’elle peut compter sur la pension du père de sa fille pour combler sa perte de revenu : on peut critiquer Rachida sur son action gouvernementale mais en revanche son placement ovulaire était des plus pertinent. 

Concernant le 7ième art, rien de particulier à signaler : un défilé d’acteurs et réalisateurs français subventionnés pour faire des films que seulement quelques-uns de leurs proches iront voir. Je vous rassure, il n’y a pas que des français : je pense notamment au réalisateur iranien transsexuel qui aborde avec talent la rafraîchissante histoire de cet adolescent mutilé qui tombe amoureux d’une chèvre. A noter également la remarquable prestation de Vincent LINDON (dans le rôle d’un chômeur dépressif suicidaire bègue) qui nous démontre qu’il est également à l’aise dans les comédies. Le dernier pixar « Zyed et Bouna » est électrisant même si la fin était vraiment trop prévisible…



Bref, difficile de dire qui va remporter la palme… Cependant, si l’on se penche sur l’état de la culotte de Sophie MARCEAU après les projections, on peut parvenir à déterminer la façon dont elle a ressenti le film. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’on croise coquillages et crustacés ailleurs que sur la plage abandonnée : le tapis rouge de Cannes est une des meilleures criées au monde pour trouver de la moule ou de l’huitre de qualité.
 

Le festival est un endroit magique où l’on voit des stars et des riches s’émouvoir sur des films montrant des pauvres qui essayent de survivre. Ces documentaires animaliers à destination de nos élites permettent parfois de leur faire couler une petite larme mais sont évidemment boudés par le grand public… En même temps, pour attirer ces gueux au cinéma, il faut leur vendre du rêve et ne surtout pas les ramener à leur quotidien. C’est bien connu : ce qui fonctionne le mieux chez les pauvres et les débiles, ce sont les films de super héros et les comédies. Ne comptez pas sur eux pour aller voir au cinéma inceste, chômage, misère, handicap, violence conjugale et autres drames qui les ramènent constamment à leur propre histoire.

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