mercredi 12 novembre 2014

Aidons un peu les gauchistes à retrouver le moral


Cela fait maintenant 150 jours que nous sommes à bord de l’Arche de Copé. Une messe sera donnée ce soir en hommage à notre guide suprême. Nous en profiterons pour honorer la mémoire des malheureux qui n’ont pas pu monter à bord et qui sont certainement morts dans d’atroces souffrances.

A ce jour, nous n’avons pas pu établir le moindre contact avec l’extérieur et il semblerait donc que l’apocalypse du 16 juin dernier fut d’une efficacité redoutable. La seule certitude que nous avons à l’heure actuelle concerne la présence du virus n’bala à l’extérieur de l’Arche. Les scientifiques et oracles de droite sont formels : nous ne pourrons pas nous aventurer à l’extérieur avant 2017.


J’espère que je tiendrais jusqu’au grand recommencement de 2017 car dernièrement, de plus en plus de passagers craquent psychologiquement. Il faut dire que les conditions de vie sont particulièrement difficiles et les occasions de se détendre beaucoup trop rares. Si la castration de tous les hommes à bord de l’Arche (en dehors de JFC) était une bonne chose pour l’avenir de l’humanité, c’est en revanche une catastrophe pour le moral des troupes puisqu’ils n’ont plus rien à branler. Quant aux femmes de l’Arche, certaines sont tellement en manque de semence qu’elles commettent l’irréparable. La crise est violente pour tout le monde et quand vous étiez l’heureuse propriétaire d’un garage à bite très fréquenté, l’absence totale de client doit être particulièrement traumatisante. Je pense notamment à Carlita qui pouvait, il y a encore quelques mois, remplir une salle de concert et qui compte désormais les entrées sur les doigts de sa main. De mon côté, je pense avoir eu raison d’opter pour l’émasculation totale : au moins je n’ai pas à supporter la vision permanente d’une verge dévitalisée dont l’inversion de la courbe est désormais impossible.


Au-delà du gode ceinture, c’est l’amour de JFC qui permet à la grande majorité de tenir le coup. Il n’y a pas de secret, il suffit de voir l’état dans lequel sont les socialo-communistes de l’Arche pour comprendre. Il faut dire qu’ils ne sont pas faciles à satisfaire… Afin de remonter le moral de tout le monde, JFC a désigné Saint Nicolas pour multiplier les half-man-show et détendre l’atmosphère au sein de l’Arche. Mais les gauchistes semblent malheureusement totalement hermétiques à l’humour de droite… 


Pourtant la représentation donnée hier soir était exceptionnelle. Du ‘grand’ Saint Nicolas, très loin de la performance en demi-teinte qu’il avait donné la semaine dernière pour les élites parisiennes regroupées dans le secteur B-514 de l’Arche de Copé. C’est compréhensible dans la mesure où l’on peut beaucoup plus se lâcher devant un public de consanguins à moitié abrutis que devant des personnes un peu plus éduquées.


Je pense que le gros problème des gauchistes réside dans leur difficulté à comprendre l’humour de Saint Nicolas. Aussi, afin de les aider à rejoindre le public de Saint Nicolas, j’ai décidé de leur donner quelques clefs qui leur permettront de rire avec nous tous et de sortir de la dépression dans laquelle ils s’enfoncent lentement mais surement. 


Prenons par exemple cette déclaration : « Quand on voit que tous les syndicats de salariés ont appelé à voter pour le candidat de gauche, on est en droit de se demander s’ils défendaient les droits de leurs mandants, ou est-ce qu’ils agissaient en partis politiques ? »


Naturellement, il ne faut pas prendre cette affirmation au premier degré puisqu’elle est évidemment mensongère (l’UNSA, la CFTC ou FO n’avaient pas appelé à voter pour Mr Patate). En revanche si l’on met cette phrase dans la bouche du personnage joué par Saint Nicolas (un nain aussi aigri qu’excité, qui dirait n’importe quoi pour redevenir le chef), il y a de quoi rire.


« Deux notes du ministère des Finances existent depuis plus d’un an. Elles récusent absolument tous les prétendus reproches qui auraient pu être faits à propos du règlement de la campagne présidentielle. Pourquoi ont-elles été dissimulées, à la justice et aux médias ? »


Quel humour ! Pour faire simple (je ne dois pas oublier que je m’adresse aussi à des gauchistes), c’est un peu la même blague que celle faite par TAUBIRA quand elle brandissait aux médias une note pour dire qu’elle n’était pas au courant… Les 2 notes en questions ne « récusent » en rien « tous les prétendus reproches qui auraient pu être faits à propos du règlement de la campagne présidentielle ». Pour le vérifier, il suffit de les lire (chose qu’un spectateur, heu... un militant de base, est incapable de faire).


« Pendant cinq ans où j’ai été président, nous avons supprimé 165 000 emplois dans la fonction publique. Jamais dans l’histoire de la République, un tel effort n’avait été fait. Le problème est où ? C’est que dans le même temps, les collectivités territoriales ont créé autant de postes de fonctionnaires que l’Etat en avait créés.  Je n’accuse personne… Encore que… »


Une fois de plus, c’est hilarant puisque Saint Nicolas nous explique que pendant qu’il supprimait des fonctionnaires, les régions en créaient autant. Il n’accuse bien évidemment personne puisque le principal responsable de cette situation est la décentralisation qu’il a lui-même organisée.


« Quand je vois que le gouvernement a réduit de 30% les crédits à la culture ! »


Déjà, pour comprendre cette blague, il faut déjà connaitre les gouts culturels de Saint Nicolas. Car au-delà des CELINE et LUBITSCH de façade, on trouve BARBELIVIEN et RINTINTIN. Pour lui, Carla BRUNI est une chanteuse et Tom CRUISE un grand acteur. Quant à la réduction de 30%, elle résulte d’un calcul erroné (baisse de 4% en 2013, 2% en 2014, on se demande comment obtenir de chiffre de 30% à moins d’utiliser des talonnettes). Ce genre de blague sur les chiffres est fréquente, mais il faut s’informer un minimum pour être en mesure de les comprendre (autres exemples : « L’aide médicale d’urgence coûtait à la France 500 millions en 2012. En 2013 on est passé à 800 millions ! » ou « 50 % des faits de délinquance sont le fait de 5 % des délinquants ! Vous m’entendez bien ? »).


« Pour la gauche, c’est une injustice d’être une femme, alors le jour de la journée de la femme, on met des jupes aux garçons. »


Franchement, qui peut encore prendre cette phrase au premier degré ? Non, mais allo, c’est tellement stupide que cela pourrait être du Nabilla. C’est le procédé classique de l’exagération en prenant pour généralité ce qui relève du fait-divers. Saint Nicolas n’en est pourtant pas à son coup d’essai en la matière, mais les gens tombent toujours dans le panneau.


Le spectacle de Saint Nicolas repose essentiellement sur le second degré. Il faut donc un minimum de finesse et de culture pour le comprendre. Ceci explique que de nombreuses personnes estiment à tort que Saint Nicolas a raté son retour sur les planches. Une fois de plus, JFC a fait le bon choix en donnant la possibilité à Saint Nicolas de revenir dans le monde du spectacle : partout où il se produit, le public, les gens, rient et passent une bonne soirée. Je vous invite à vous rendre sur place et à en juger par vous-même : Saint Nicolas ne vous décevra pas (la tournée s’arrête le 29 novembre mais il y aura des prolongations et le prochain spectacle est déjà à l'écriture). Ce n’est pas en déprimant, tout seul dans votre coin, que vous contribuerez activement à la préparation de 2017. Nous avons besoin de toutes les énergies, de tout le monde. Personne ne sera laissé sur le bord de la route avec les roms et autres parasites. Notre but est de réunir un maximum de public, de gens, autour de JFC.

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