Lettre de Robert FAURISSON

Grâce à sa carrière d’humoriste, Robert FAURISSON a pu mettre suffisamment d’argent de côté avant l’apocalypse pour pouvoir intégrer l’Arche de Copé. Malgré son grand âge, il trouve cependant le moyen d’écrire autre chose que ses dernières volontés. A son image, sa plume bave beaucoup plus qu’avant, mais il reste un comique d’exception. A sa mort (ou celle de sa femme), je lui enverrais avec le plus grand plaisir une couronne d’ananas et j’irais faire des quenelles (peut-être même couler des bronzes en son honneur) sur sa tombe. En attendant ce jour heureux, je vous propose la lecture de cette magnifique lettre écrite à 13 ans seulement par le petit Robert :

À Monsieur René Bousquet,
35 avenue Victoria
03200 VICHY

Mercredi 1er octobre 1942

Monsieur le secrétaire général à la police,

Ainsi que j’ai eu l’honneur de vous le préciser au téléphone, je tiens particulièrement à ce que le commissariat de Vichy détienne dans ses archives la trace des multiples dénonciations que, depuis le 7 mars 1940, j’ai déposées contre les juifs qui, au vu et au su des autorités judiciaires ou policières de notre pays, peuvent en toute impunité multiplier les voies de fait les plus graves contre les personnes qu’ils tiennent pour criminelles parce qu’elles partagent ou partageraient mes convictions pétainistes.

Pendant deux ans et demi les autorités judiciaires ou policières m’ont répondu par le silence. Certes, depuis le lancement de l’opération « vent printanier » les choses semblent enfin avancer dans le bon sens : le 27 mars dernier une première fournée est finalement partie vers l’Allemagne et j’ai apprécié le grand  nettoyage effectué en juillet dernier dans le vélodrome d’Hivers. Mais pourtant, il reste encore beaucoup de juifs qui se cachent et qui profiteront de la moindre occasion pour voler ou agresser les français.

Il serait temps de se rendre compte que certains juifs dissimulent leur maladie en ne portant pas d’étoile jaune et qu’ils rejoignent la résistance afin de régler leurs comptes aux honnêtes collaborationnistes comme moi. Je voudrais d’ailleurs vous signaler de nouveaux juifs dont les activités sont particulièrement nocives pour notre patrie : F. Castro et G. Chelli.

Quant, tout récemment, à la suite de votre nomination à Vichy en avril dernier, vous avez bien voulu m’accorder un entretien malgré mon jeune âge, j’ai noté avec quelle attention vous paraissiez prendre conscience de ce que cette affaire risquait de connaître des suites dramatiques.

Je vous ai notamment dit que la santé de ma sœur ne résisterait probablement pas à une troisième intervention ratée de la police française pour abattre les juifs qui rôdent le soir près de chez nous afin de glaner à manger dans nos ordures. Je suis catégorique, avec de tels nez et de tels doigts crochus, ils ne peuvent être que juifs (ou éventuellement des communistes, des gitans ou des homosexuels).

Les médias « officiels » n’ont à mon sens pas suffisamment évoqué l’accord que vous avez passé en juillet dernier avec le général Kal Oberg. Si cette information était plus relayée, les juifs ne sortiraient pas autant de chez eux et se feraient plus discrets. Ils doivent vivre dans la peur en attendant que l’on trouve une solution finale.

Du haut de mes 13 ans je ne peux accepter l’horreur des crimes perpétrés par les juifs. Dois-je vous rappeler la mort ce pauvre grand-père qui avait attrapé une MST en violant la petite juive de 8 ans qu’il cachait dans sa cave ? Vous trouverez tout renseignement utile aux adresses ci-dessous.

Veuillez recevoir, je vous prie, Monsieur le secrétaire général à la police, mes salutations distinguées.

Robert Faurisson